Trafic d’organes humains, comment y mettre fin ?

Article : Trafic d’organes humains, comment y mettre fin ?
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17 octobre 2016

Trafic d’organes humains, comment y mettre fin ?

Depuis 2005, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a promulgué la journée mondiale du don d’organes et de la greffe. Cette journée est partie d’un constat alarmiste : en 2005, il n’y a eu que 4 238 transplantations d’organes pratiquées alors que près de 12 000 malades avaient besoin d’une greffe.

Des milliers de patients subissent toujours l’angoisse de l’attente, alors qu’on sait que chaque jour passé sur la liste dans l’espoir d’une greffe est une perte de chance.

Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent faute d’avoir pu être transplantés à temps, alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver.

Cette situation est essentiellement due à un déficit d’information du grand public. Raison pour laquelle nous avons décidé d’évoquer ce thème assez important.

Définition de la greffe

Une greffe est la transplantation dans le corps d’une personne d’un organe étranger, mais nécessaire, soit parce qu’il est vital, soit parce qu’il va servir à retrouver une existence normale, dans le cadre par exemple des greffes de rein pour les personnes sous dialyse. Il existe deux types de greffes : l’autogreffe, où le greffon vient de la personne elle-même ; et l’allogreffe, quand il est prélevé sur un autre donneur. Les greffons peuvent être prélevés sur des organismes vivants (reins, fragments osseux, peau…) ou après la mort (cœur, poumons, pancréas, cornée… )

Définition de l’organe

Un organe est un ensemble de tissus spécifiques capable de remplir une (ou plusieurs) fonction déterminée. Le corps humain possède 78 organes et ces organes peuvent être regroupés en systèmes (il en existe 11) afin de remplir des fonctions plus complexes. Par exemple, les bronches et les poumons sont des organes qui appartiennent au système respiratoire. Les organes sont nécessaires pour vivre en bonne santé et certains organes sont indispensables. Il s’agit du cerveau, du cœur, des poumons, des reins, du foie et du pancréas.

Besoin et pratique

Le besoin est énorme en matière d’organe ou de greffe. Vu ce besoin élevé, plusieurs réseaux de trafic se sont développés et continuent de prospérer contre vents et marées.

Comment ces réseaux opèrent-ils ?

On constate que pendant les grands événements d’un pays, plusieurs phénomènes malsains comme par hasard se font parler d’eux de la mauvaise manière. Il s’agit d’enlèvement d’enfants, de femmes, d’albinos, de rouquins etc. On se rappelle en Côte d’Ivoire, le phénomène des enlèvements d’enfants a connu son apogée à l’approche de l’élection présidentielle de 2015. Les autorités ont même signalé plusieurs cas de disparition d’enfant, pendant qu’ils se rendaient ou revenaient de l’école. Cette triste période avait créé la méfiance entre les individus au point qu’on n’hésitait pas à lyncher des gens soupçonnés d’être impliqués dans des trafics d’enfant.

Par ailleurs, un autre trafic se fait aujourd’hui sur les réseaux sociaux, notamment des femmes. Tout ce qui brille n’est pas de l’or, dit-on. Pourtant nombreuses sont les jeunes filles qui tombent dans ce piège. En effet, sur les réseaux sociaux, des jeunes filles ne tardent pas à placer leur confiance en des individus rencontrés sur Facebook, par exemple. Et à partir de ces échanges, ils se rencontrent physiquement pour nouer une amitié dite solide. Cependant c’est de là que survient toute sorte de dégâts.

On m’a raconté l’histoire d’une jeune dame qui a rencontré un homme sur Facebook. Cet homme était impliqué dans un vaste réseau de trafic humain. Après quelques rencontres, la jeune fille accepta sa compagnie. Et une fois en visite dans un endroit très suspect, il viola la jeune fille et lui trancha la tête. Malheureusement pour l’individu, il était suivi par un agent de police. C’est ainsi qu’on découvrit le corps de plusieurs autres jeunes filles découpées, et rangées en ordre, en partance pour d’autres horizons.

Également, l’un des endroits fréquentés par ces personnes, c’est bel et bien les maquis, les espaces de grand divertissement. A la sortie d’une virée nocturne, plusieurs jeunes filles vendent leurs âmes au diable.

C’est l’histoire d’une jeune fille, qui se trouvait dans un besoin financier. Elle rencontra par hasard un individu dans un maquis. Après une première rencontre, le jeune homme lui tend deux billets de 10 mille francs Cfa.  A la deuxième rencontre, l’homme lui donne 50 mille francs Cfa. A la 3è rencontre, la jeune fille, déjà appâtée par la générosité de son nouvel ami, décida de lui confier ses difficultés. Elle voulait en fait monter un projet dont le coût s’élèvait à 500 mille F Cfa. L’homme accepta de lui donner cette somme en contrepartie qu’elle couche avec lui. Chose qu’elle accepta sans hésiter. Arriver à l’hôtel, l’homme décida de doubler la mise à un million de francs en condition que la jeune fille accepte de se faire déféquer la dessus.

Après quelques hésitations, elle accepta la proposition. Une fois terminé, la jeune dame se rend dans la douche pour se nettoyer. A son retour, elle ne vit ni l’argent, ni l’homme en question. Les deux avaient tout simplement disparu dans la nature. Depuis lors, la malheureuse dame sentait l’odeur de l’excrément humain, jusqu’à l’éloigner de tout le monde, sa famille, au point d’en mourir.

A travers donc cette histoire, nous voudrons sensibiliser les uns et les autres à faire attention à nos fréquentations sur internet, dans les espaces publics, à veiller sur l’éducation des enfants pour ne pas qu’il soit des moutons de sacrifice de ces malfrats.

Enfin dire aux personnes qui souhaitent donner de leurs organes tel que le rein pour sauver des vies, eh bien c’est une action à encourager, à motiver, à promouvoir d’ailleurs afin de combler l’insuffisance en la matière. Car si le trafic d’organe humain perdure, cela veut dire que nous négligeons un grand devoir envers les nécessiteux, ces personnes malades qui pourraient recouvrir la santé grâce à notre générosité. N’oublions pas que des milliers de personnes meurent chaque année par manque d’organe vital. Alors soyons solidaire les uns vis à vis des autres afin de contrer les trafics illicites et dangereux pour notre société.

Lama

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