Décembre, le mois de tous les dangers

Article : Décembre, le mois de tous les dangers
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2 décembre 2016

Décembre, le mois de tous les dangers

Nous sommes entrés de plein pied dans le mois de décembre. Qui te dira ce que c’est que le mois de Décembre ?

Décembre est le dernier mois de l’année, marquant ainsi le début d’une nouvelle année, une nouvelle ère. Pour beaucoup de personnes, ce moment mérite d’être célébrée de façon particulière.

Certains passent ce mois dans le recueillement, soit à l’église ou à la mosquée. Histoire de remercier le Seigneur pour cette grâce. Dans leur entendement, être témoin d’une nouvelle année mérite reconnaissance et célébration. Pas n’importe laquelle. Les chrétiens arpentent les églises pour chanter et prier. « Chanter, c’est prier deux fois » disent-ils. Personnellement, j’ai vécu un 31 décembre dans une église catholique à Bingerville. J’avoue que j’ai encore de très beaux souvenirs de ce moment plein de communion, de fraternité, même si je suis musulman.

Justement parlant des musulmans, les avis sont partagés quant à la célébration de ce mois. Pour certains, les plus extrémistes, décembre n’est pas un mois du calendrier hégirien, musulman. Alors pas question de lui accorder un intérêt. Le calendrier hégirien, pour eux, est suffisant et mérite encore d’être promu auprès des musulmans eux-mêmes.

D’autre part, nonobstant les critiques acerbes, d’autres célèbrent le mois de décembre au même titre que leurs coreligionnaires chrétiens. En estimant que c’est une occasion de remerciement de Dieu, à travers les prières et invocations dans les mosquées. L’objectif surtout de cette initiative est d’occuper sainement la jeunesse pendant cette période où la débauche sexuelle devient un habit des jeunes, mais aussi l’abus de l’alcool.

En effet, dès les premiers jours de décembre, certains jeunes ivoiriens se lancent un défi : « à partir du 2 décembre jusqu’au 2 janvier, je ne boirai plus d’eau. Uniquement que l’alcool » disent-ils fièrement.

Durant décembre, les maquis (espaces de divertissement à l’ivoirienne) refont peau neuve. Dans tous les coins d’Abidjan, les maquis pullulent, la nuisance sonore devient subitement la chose la mieux partagée, même au sein des domiciles. On foule au pied les droits du voisinage.

Au dehors, les femmes se font plus belles que jamais. Pour celles qui ont des amants, le shopping connait sa vitesse de croisière ! Pire, à chaque semaine suffit sa peine. Pas de répit pour le portefeuille de l’homme. Ce dernier accepte tous les caprices de sa « copine » de peur qu’elle n’aille voir ailleurs. A l’heure où la gente féminine, subitement, devient le bien le plus précieux de la terre !

Au dehors également, il y a ces hommes, célibataires, qui mettent le bouché double pour conquérir des cœurs ambulants. « A Abidjan, quand tu n’as rien, tu n’es rien ». Cette phrase est devenue une obsession pour les hommes. Quand on est pauvre, il faut être malin. Certains usent de malice, pour tromper des jeunes filles et assouvir à leur besoin sexuel. Au point que des hommes se rivalisent dans la conquête des jeunes filles.

Chacun est maintenant prévenu. A bon entendu, salut !

Lama

 

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